Taylor Mcferrin : Early Riser
Taylor Mcferrin présente Early Riser chez Brainfeeder, le label de Flying Lotus. Le fils de Bobby Mcferrin s’illustre dans un album à la hauteur du patronyme.
Indice de satisfaction 87%
Au premier abord, Early Riser n’est pas des plus facile à aborder. Son intro, un titre nu-jazz aux beats électronique et aux synthés complètement « tripants » montre immédiatement la palette des émotions qui seront développées dans ce voyage. De la chaleur douce et langoureuse aux envolées jazzy de la fin de ce Postpartum. Il en déroutera plus d’un. il faut attendre le 3ème titre pour entendre une voix. C’est Nai Palm qui nous offre ce réconfort sur The Antidote, un titre trip hop et broken beat qui file à l’anglaise (comme souvent avec Taylor Mc Ferrin) .
Florasia débarque comme une fleur. Un pur titre (le seul) nu soul qui navigue dans les calanques de DAngelo. Grande caresse ! Mais après tant de maîtrise, Taylor McFerrin repart dans ses excentricités rythmiques sur l’interlude 4 am. Stepps, Un titre downtempo et non moins perché nous plonge dans la seconde partie de Early Riser.
Le pianiste Robert Glasper et le bassiste Thundercat viennent prêter main forte à Taylor Mcferrin. Already There ! Du lourd encore une fois. Les amateurs de batteries s’en réjouiront aussi. Emily King chante sur le titre suivant Decisions. Toujours subtile et très intéressant. Des sonorités 2 step. Bien sympa tout ça.. Mais..
Une fois n’est pas coutume, je vous laisse deviner la fin de l’histoire ou bien vous procurer l’album Early Riser. Quoi que, si, quand Même.. j’oubliais, Bobby Mcferrin vient fermer l’album du fiston accompagné de Cesar Camargo Marino. Rien à dire sur le final PLS DNT LSTN, à part une communication martienne, un prise de Contact (DP) avec Sun-ra et Pharaoh Sanders qu’il ne faut surtout pas écouter.
Au final Early Riser est un grand disque qui s’inscrit pleinement dans l’esprit des premières créations de Taylor Mcferrin. C’est peut-être le plus grand album jamais sorti chez Brainfeeder.