Avec « Indigo Meadow« , leur quatrième album, les Black Angels poursuivent tranquillement leur « choc de simplification » musical. Chronique.
Indice satisfaction : 70%
En 2010 sort « directions to see a ghost », missile psychédélique lancé depuis le Texas, explosant mes oreilles au point d’entrer dans mon top 10 des albums post 2000 à côté de Arcade Fire et Sufjan Stevens. Depuis, les gars d’Austin ont fait le choix de faire évoluer leur musique vers quelque chose de plus accessible, sans pour autant tomber dans la facilité.
Rassurez-vous, les ingrédients de base toujours là : rythme lourd, guitare lancinante et clavier hypnotique. En bref, tout ce qui caractérise la marque « Black Angels » est bel et bien présent. Le titre d’ouverture est d’ailleurs là pour nous le confirmer. Le virage pop s’effectue par petites touches : le premier single « Don’t play with Guns » est en un parfait exemple, avec notamment la présence de chœurs.
Autre changement : les variations de rythme. Jusqu’ici, les albums du groupe étaient parfaitement linéaires et répétitifs, ce qui accentuait leur effet hypnotisant. Aujourd’hui, les Texans alignent rock psyché ou alternatif, hits en puissance et chansons plus posées. La musique est tour à tour mélodieuse (« Holland« ) ou rentre-dedans (« Evil Things« ).