Le 7ème album des Black Keys “El Camino” désormais digéré par bon nombre de critiques, voici notre avis sur ce dernier opus que même mon rédac’ chef, accroc Hip-Hop et Electro de la première heure, a apprécié. Première explication : Danger Mouse est aux manettes !
Enregistré au sein même de leur studio de Nashville, “El Camino” a la dure tâche de succéder à l’oeuvre phare de The Black Keys “Brothers” sorti en 2010 et s’étant écoulé à plus d’un million d’exemplaires. Ce 6ème opus avait fait découvrir au monde entier le talent de ces 2 américains, meilleurs potes dans la vie, notamment avec leur phénoménal “Tighten up” .
Du rock teinté d’un blues des plus rugueux, le tout dans une désinvolture et un humour (que seul le recul de ces trentenaires de l’Amérique profonde permet), voilà les ingrédients expliquant le panache de ce duo. Le premier single “Lonely Boy” de ce “El Camino” attendu au virage, nous laissait présager un album de grande qualité, souvenez vous :
Oui mais voilà, les 11 titres qui composent le disque sont produits par Danger Mouse en personne, la tête pensante des Gnarls Barkley, des Broken Bells, le pote de Damon Albarn, le futur producteur de U2, bref…l’homme clé du moment (fallait bien un successeur à David Guetta) !
Et le résultat est des plus savoureux, car si “Brothers” envoyait du lourd, les Black Keys ont apparemment su écouter les conseils de leur producteur. et ainsi adapter leur son à des oreilles plus larges, enfin je veux dire à un plus grand nombre d’oreilles. Exemple avec le magistral titre tout en groove ” Sister ” :
Mais rassurez vous, si Dan Auerbach (guitare-chant) et Patrick Carney (Batteur) ont légèrement baissé le volume et réduit la saturation, l’esprit Black Keys est toujours aussi présent, une nonchalance musicale avec un thème Blues-Rock bien ancré.
C’est mélodieux, ça fonctionne, ça se répète parfois mais on ne sort pas 11 tubes complètement différents les uns des autres à chaque album, il faut bien assumer une empreinte musicale et conserver une ligne directrice pour éviter la déroute. J’ai adoré, je recommande et pour finir en beauté, écoutez donc cette sucrerie, le 4ème titre du camion, “Little Black Submarines” :
Conclusion poétique :
Peut être pas l’album de l’année
Mais une valeur sûre à n’en point douter
Que l’on peut écouter en boucle, sans avoir la nausée.
Voilà qui est suffisamment rare pour être souligné.
Rock on et poil au nez !
24 décembre 2011 @ 13 h 46 min
exactement… j’oubliais que DJ Dangermouse était aux manettes.. bien vu l’ami !
24 décembre 2011 @ 14 h 15 min
ouaip, ceci expliquant donc cela !