« Anthems For Doomed Youth » marque le retour de The Libertines. Sans révolution mais avec un plaisir retrouvé, ce 3ème album mérite notre attention.
Entre promesses, séparations, retrouvailles, crasses et talents, la carrière de The Libertines est jonchée d’obstacles, et ça, le monde du Rock en est plus que friand.
Après deux albums dont la production artistique fût confiée à un certain Mick Jones (The Clash), « Anthems for Doomed Youth » ne vient pas perturber la ligne artistique du groupe. Garage ou Indie Rock (c’est à vous de voir l’étiquette à y coller).
Pete Doherty et Carl Barat sont donc redevenus les meilleurs amis du monde, et après les Babyshambles, Dirty Pretty Things et carrières solos, The Libertines n’est-il finalement pas le groupe qu’il leur faut pour exprimer pleinement leur génie musicale ?
Le titre « Gunga Din » (comme la quasi-totalité des titres) aurait pu figurer sur les deux premiers albums mais franchement, peu importe, on en apprécie tout autant le flegme si charismatique du groupe :
Et si d’hymnes pour la jeunesse (condamnée) il est question, l’ambiance générale n’est pas si pessimiste.
A l’instar du titre du même nom où la voix de Pete Doherty est toujours aussi empreinte de ce timbre « so british » mais avec un brin de maturité en plus :
Un titre a néanmoins attiré notre oreille en quête de cette mélancolie qui colle si bien au personnage de Pete Doherty. Et dans ce registre, il y excelle toujours autant. Voici « You’re My Waterloo » nouvelle version (sortez les mouchoirs) :
https://www.youtube.com/watch?v=kzbyjDHpMLo
En conclusion, avec « Anthems for Doomed Youth » , The Libertines poursuivent sur leur lignée, ce qui comblera leurs fans. Mais ce troisième album est également un excellent point d’entrée pour ceux qui souhaitent découvrir le groupe.
Indice de satisfaction : 80%
Rock on !