Theodore ou la maestria grecque
Avec Theodore, la Grèce tient son premier musicien d’envergure internationale depuis … Vangelis. Coup de coeur de la rentrée 2016 !
Si comme nous, vous êtes déçu par le dernier Radiohead, si vous attendez les sorties de Sigur Ros comme le messie et si vous aimez à la fois Mercury Rev et Yann Tiersen, le deuxième album de Theodore est fait pour vous.
Expatrié à Londres depuis cinq ans, Theodore s’est d’abord exercé à la composition de musiques de film, avant de se consacrer entièrement à l’écriture de It Is But It’s Not dans les célèbres studios d’Abbey Road. Construite autour de son piano et de superbes parties de cordes, la musique de Theodore garde un côté cinématographique évident et propose aussi de de belles poussées d’adrénaline.
Les idées pleuvent sur cet album et les ambiances changent aussi : Les titres peuvent être planants, majestueux, voire même inquiétants, comme sur la bien nommée Eclipse, qui utilise quelques touches d’électro. La chanson titre est aussi la plus expérimentale et l’on en vient à se demander si Theodore n’en fait pas un peu trop…
Ces digressions sont finalement vite pardonnées, l’album étant de plus mixé avec brio par Ken Thomas (Sigur Ros)
Après une telle prestation en studio, on attend avec impatience une confirmation sur scène.
Theodore – It Is But It’s Not : Sortie le 22 juillet 2016 chez United We Fly.
Tracklisting :
1 – Are We There Yet ?
2 – Sun
3 – Do You Know How To Fall ?
4 – Chronos
5 – The Waltz
6 – Run
7 – Eclipse
8 – It Is But It’s Not
9 – Spiral