Retour sur les deux premières journées du festival TINALS 2017, qui devient le rendez-vous incontournable des musiques indés dans l’hexagone.
Avec plus de 50 groupes présents sur les trois jours du festival, notre synthèse du festival TINALS 2017 sera forcément partielle, d’autant plus que nous n’avons couvert que les deux premiers soirs. MusiK Please vous présente sa sélection de l’édition 2017 du festival This Is Not A Love Song, TINALS pour les intimes.
Les coups de cœur TINALS 2017
La prestation scénique la plus enivrante est sans conteste pour Thee Oh Sees. Set d’une énergie démentielle, sans fioriture, la bande à John Dwyer a mis le public de Paloma en ébullition, deux ans après sa dernière prestation à TINALS. Thee Oh Sees, la mascotte du festival ?
Dans le même registre, The Make Up s’est particulièrement illustré le vendredi soir. Ian Svenonius a joué son rôle de frontman à la perfection, visitant la salle de Paloma de fond en comble. Leur break de 17 ans leur a fait un bien fou, finalement.
Dans un tout autre registre, Andy Shauf est notre troisième coup de cœur. Auteur d’un album de pop délicate et hors du temps l’année dernière, Andy a réussi son passage à la scène avec notamment une “mini” section de clarinette. Avec une voix et des ambiances qui rappellent le divin Elliott Smith.
Les confirmations TINALS 2017
Jake Bugg : Le jeune rockeur anglais confirme tout le bien que l’on pensait de lui. D’accord, son set n’a pas été le plus original qui soit, mais les compositions sont là. On ne serait pas contre le revoir dans 2-3 ans après une petite maturation.
Chris Cohen : La pop lumineuse et un brin aventureuse du californien passe également le cap de la scène avec bonheur. Pas le plus charismatique du lot, mais les chansons de ce songwriter hors pair parlent pour lui.
Les découvertes TINALS 2017
En général, le festival nous gratifie de belles surprises et cette année n’a pas dérogé à la règle.
Alex Cameron est clairement une bonne pioche. Sa pop synthétique apporte déjà une tonalité différente et l’australien maîtrise parfaitement l’aspect scénique : Le plus beau déhanché du festival lui est clairement attribué.
Yassassin est un groupe de filles comme on les aime, avec ses faux airs de Throwing Muses ou Breeders. En plus, les cinq londoniennes ont joué deux fois : Sur la grande scène et dans le patio. Comme elles sont agréables à regarder, en plus…
Avec Shame, les anglais ont envoyé leur nouvelle sensation rock à TINALS. Adepte d’un punk rock des plus classique, les cinq ados ont renversé la table du festival. Espérons qu’ils soient restés pour Thee Oh sees, histoire d’apprendre 2-3 ficelles.
Si Le Superhomard n’est plus une découverte pour nous, la surprise a du être de taille pour la majorité des festivaliers : “Quoi, ce groupe de pop psyché et un brin vintage habite à deux pas de chez nous ?“. Et pour info, le groupe progresse à chacune de ses sorties.
Le flop
Il devait bien en avoir un et c’est Primal Scream qui est la déception de l’année : Rock assez convenu et sans âme. Bobby a même réussi à massacrer Loaded, ce qui est quand même une sacrée performance. Le bon plan apparemment, était de suivre Bror Gunnar Jansson, au même moment dans la grande salle.
Si l’on a pas pu couvrir le dernier jour du festival, nul doute que nous nous rattraperons l’année prochaine.
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#OnKiffeTINALS