Le rêve de Juliette Richards est devenu réalité. Du haut de ses huit ans, elle voulait monter sur scène et chanter. Aujourd’hui adulte, elle vient de publier son premier EP.
Un recueil joliment soigné d’indie pop (autoproclamé) baroque. Baptisé à juste titre « Adulthood ».

Dix-huit années se sont écoulées depuis les projections enfantines. Mais la jeune musicienne Havraise n’étant pas seulement rêveuse, elle a fini par aller au bout de son projet.

Dès le morceau introductif, White Velvet démontre que « Adulthood » n’est pas un caprice. Encore moins le fruit du hasard. « Maybe If I Died » repose sur des arrangements peaufinés. Tandis Juliette déploie sa maîtrise vocale. Un chant remarquablement mature, sans once de superflu.
Le cadre est posé. Peut-être moins impressionnants, les cinq autres morceaux confirment néanmoins cette impression initiale d’élégance. Juliette mise sur une orchestration minutieuse, en outre judicieusement pondérée. Cordes et autres lignes de saxophone sont intégrées dans la sobriété. « Adulthood » faisant ainsi force de sa délicatesse. A l’instar de la chaleureuse douceur du single « Winter ».
Structurellement parlant, cet EP n’opère aucune révolution. Ni ne vient bousculer les mœurs en la matière. Mais rappelons qu’il s’agit-là d’un tout premier essai. Amplement transformé puisque « Adulthood » distille une atmosphère raffinée d’un bout à l’autre.
White Velvet a réussi avec brio son premier pas artistique. Qui en appellent d’autres à tracer un chemin sillonnant vers le succès. Reste à Juliette de continuer de grandir. Et surtout, surtout, de continuer de rêver…
#ÉtoffeDeTalent
White Velvet – Adulthood (EP) / Disponible chez Melmax Music.