Il y avait du bon dans les 80’s , du très bon même. A tel point que bon nombre de groupes s’aventurent dans un trip revival destiné à réveiller nos souvenirs les plus enfouis. Parmi ces artistes se trouvent un certain Yan Wagner, un homme pourtant bien de son temps mais qui assume ses influences pop électro jusqu’à les transposer avec brio sur son premier album « Forty Eight Hours » .
Enfin aujourd’hui je peux déclarer sans trembler à tout mon entourage que j’écoute du Wagner en boucle !
L’univers de ce franco-américain autodidacte me colle à la peau. En écoutant son album « Forty Eight Hours » , je me surprends à dandiner de l’épaule, les bras le long du corps, le tout en me pinçant les lèvres. Seule la mèche rebelle me fait défaut, car oui nous sommes en 2012 et ma capilarité est suffisamment atteinte pour me le rappeler !
Bref, Yan Wagner revient aux sources de la musique électronique tout en prenant le micro tel un Ian Curtis des temps modernes. La comparaison n’est pas innocente tant son timbre de voix caverneux me rappelle le leader de Joy Division.
Le pouvoir de la mélodie alliée à une production électronique digne des pionniers du genre, l’alchimiste Yan Wagner a ainsi trouvé la formule idéale pour nous retranscrire son univers : » Je ne voulais pas d’un son estampillé 2012 pour que mon disque puisse résister à la patine du temps…pour le reste, j’ai écrit les paroles en buvant du vin rouge » .
A noter ce bien à propos duo avec Etienne Daho (qui avec autant de O me donne envie de tirer mon chapeau), je cite « The Only One » .
Mais pour découvrir tout ça, il vous faudra patienter jusqu’au 01/10/2012, date de sortie de « Forty Eight Hours » de Yan Wagner chez Pschent / Wagram.