Il y a eu onze candidats, MusiK Please en a retenu treize. Treize albums qui marqueront la fin du hollandisme. Avril c’est fini… et dire que c’était le mois de mon premier amour…

Ephemerals – Egg Tooth
Troisième album en 3 ans pour le le groupe de soul signé chez les angalis de Jalapeno Records. Un groupe porté par le chanteur franco-américano haïtien, Wolfgang Valbrun. Une harpiste a rejoint la danse Soul, jazz, funk, pop, free, et même musique contemporaine.. Ephemerals se joue des chapelles.
Egg Tooth by ephemerals
Payne – Someone is Missing
Un piano, un violoncelle et la voix de Joanna Lorho… Telle est la formule magique de Payne, qui nous entraine vers des contrées délicates et contemplatives. Un premier album et déjà un coup de maître. Les fans de Agnes Obel vont adorer.
Wellbird – Menu
Vrai/faux super-groupe composé de Sammy Decoster, Jim Paillard (Erevan Tusk), Nicolas Puaux (Narrow Terence) et Alex Viudès, Wellbird est décidément un drôle d’oiseau. Au menu, une pop aussi décomplexée qu’inventive, enregistrée en live dans un studio normand. Plusieurs morceaux de bravoure, dont l’ébouriffant Gris métallisé.
The Hot 8 Brass Band – On The Spot

On ne présente plus cette fanfare post-ouragan Katrina qui exporte le son de la Nouvelle Orléans. Le groupe parade dans les rues depuis maintenant 20 ans et à chaque album a sa reprise pop. C’est Sweetest Taboo de Sade qui passe ici à la casserole et au tambours du collectif.
Annika And The Forest – She
Tour à tour mélancolique et joueuse, l’électro pop d’Annika And The Forest devrait s’imposer comme un modèle du genre. She reprend les 4 titres de son dernier EP, ainsi que de nouveaux titres d’une texture plus complexe.
Babe
– Kiss & Tell
Porté par deux membres des brillants Frànçois & The Atlas Mountains, Babe tire tout aussi bien son épingle du jeu musical que le groupe originel. Ce second opus « Kiss & Tell » coule de source : les arrangements sont légers et les mélodies délicates. Un régal electro pop #FraîcheurPrintanière
Vök : Figure
A l’instar de nombreuses formations islandaises, Vök tient du caméléon. Si vous pensez en avoir saisi la coloration musicale… c’est raté ! Avec « Figure », Margrét Rán et sa bande poursuivent l’exploration initiée par les 2 premiers EP. Sans manquer de confirmer la qualité de leur electro pop moderne et poly climatique.
Colin Stetson – All This I Do For Glory
Les limites sont faites pour être dépassées. La preuve avec Colin Stetson qui pousse son saxophone basse toujours plus loin dans ses retranchements. Les expérimentations sont brutes et la palette sonore large. Pas forcément accessible mais assurément admirable. #SaxophonisteExtraterrestre
Les français de Backbone récidivent avec un second EP. Entre électronique aérienne et guitares rock, difficile d’apposer une étiquette. Mais peu importe car le résultat s’avère remarquable d’ingéniosité comme de maîtrise. Surprenant et captivant ! #FrenchAptitude
Lucille Crew – Respect The Dawn – EP
Hip Hop groovy et savant, Lucille Crew n’est pas un groupe mais un collectif international né d’un batteur et d’un producteur. Pour les lyrics, c’est Mc Rebel Sun (de Baltimore USA) qui relève la sauce. Un son chiadé et une énergie live. Un groupe à voir, sans aucun soute.
Mew – Visua
ls
Voilà deux décennies que Mew met sur orbite musicale des œuvres insaisissables. Et si ce « Visuals » ne se révèle pas le plus palpitant de la discographie, il offre cependant quelques jolis moments d’investigation rock prog. Sa linéarité ne gâchant nullement le plaisir des audaces inattendues dont les danois ont le secret.
Ezechiel Pailhès – Tout va bien
La première publication du compositeur français s’intitulait Divine, la seconde l’est tout autant. Sorte de BO cyclothymique, intime et songeuse, « Tout va bien » caresse les tympans. Une œuvre à forte teneur cinématographique que l’on écoute pour oublier un peu le temps. Ce qui fait parfois un bien fou. #DépaysementRéconfortant
Oren Lavie – Bedroom Crimes
Artiste touche à tout, (théatre, clip, musicien, arrangeur..) ou artiste complet ? Oren la vie passe de la chanson à la B.O., du micro au piano avec un nomadisme certain. Un nomadisme artistique inspiré par Léonard Cohen, Bob Dylan, et sa muse (invitée dans l’album): Vanessa Paradis