Yannis Philippakis s’est associé au binôme house CamelPhat, le temps de « Hypercolour ». Un singlequi dans son genre… fait mouche !
Le charismatique leader des Foals pose sa voix habitée sur les rythmes electromélodieux du duo de DJs britanniques. Le résultat ne convaincra pas nécessairement les fans du groupe indie rock de Yannis Philippakis. Mais il n’empêche que ça matche !
Le dernier clip des Foals s’étend sur plus de dix minutes. Ce qui tombe très bien ! Le single « Neptune » renouant avec le meilleur de la formation rock d’Oxford.
Tendue et habitée, voilà comment on aime la musique de Yannis Philippakis et sa bande ! Les récentes expérimentations new wave s’avéraient d’ailleurs plus audacieuses que convaincantes. Progressif, mais aussi tumultueux, « Neptune » remet les pendules à l’heure de Greenwich. Confirmant très clairement que le groupe possède encore beaucoup de ressource.
#LaGrandeForme
Foals – Everything Not Saved Will Be Lost part 2 / Disponible chez Warner Music.
Foals vient donc de partager la vidéo de The Runner, où l’on peut voir Yannis Philippakis aux prises avec son double, dans une ambiance limite brulante.
Alors que le second volet de Everything Not Saved Will Be Lost est attendu pour le 18 octobre, le groupe d’Oxford continue d’en dévoiler les contours. A noter que c’est le français Quentin Deronzier, connu pour son travail avec Orelsan, Petit Biscuit ou encore Gringe, qui a réalisé la vidéo de The Runner.
Et une bonne nouvelle arrivant rarement seule, le groupe se produira le 13 octobre à La Gaîté Lyrique pour le ARTE Concert Festival. Avec également au programme Iggy Pop ou encore Ärsenik.
Foals – Everything Not Saved Will Be Lost – Part 2 / Date de sortie : 18 octobre 2019 chez Warner Music.
Quelques jours après leur concert au Bataclan, Foals dévoile la vidéo du très dansant In Degrees, extrait de leur nouvel album, Everything Not Saved Will Be Lost – Part 1.
Alors que New Order annonce son retour discographique (en live, il est vrai), Foals perpétue le genre avec ce nouveau single, qui doit également beaucoup aux Talking Heads de David Byrne.
Foals – Everything Not Saved Will Be Lost – Part 1 / Disponible chez Warner Music.
Tracklisting :
1- Moonlight
2 – Exit
3 – White Onions
4 – In Degrees
5 – Syrups
6 – On The Luna
7 – Cafe d’Athens
8 – Surf Pt. 1
9 – Sunday
10 – I’m Done with the World (& It’s Done with Me)
Découvrez ici le nouveau clip de Foals, des nouvelles de leurs deux albums à venir, ainsi que leur prochain concert annoncé à Paris ce printemps.
Quatre ans après What Went Down, Foals n’annonce pas un, mais deux albums pour 2019 ! Mais le plaisir le plus immédiat est la sortie du clip de Exit, qui met en scène Christa Théret et Isaac Hempstead Wright de Game of Thrones :
Le groupe a également annoncé les dates de sortie de son diptyque : Le 8 mars pour Everything Not Saved Will Be Lost Part 1 et la deuxième partie à l’automne. Pour couronner le tout, le quatuor d’Oxford a annoncé une tournée européenne qui passera par Le Bataclan (Paris) le 15 mai 2019.
Foals – Everything Not Saved Will Be Lost Part 1 / Date de sortie : 8 mars 2019 chez Warner.
Tracklisting de Everything Not Saved Will Be Lost Part 1 :
1 – Moonlight
2 – Exits
3 – White Onions
4 – In Degrees
5 – Syrups
6 – On The Luna
7 – Cafe D’Athens
8 – Surf Pt.1
9 – Sunday
10 – I’m Done With The World (& It’s Done With Me)
Le 4ème album de Foals, « What Went Down » , est enfin sorti. Voilà la seule et unique bonne raison d’apprécier la fin des vacances ! Chronique.
Foals fait partie de ces rares groupes à l’ascension irrésistible, sûrs de leurs idées, en adéquation avec leur temps et qui délivre des performances scéniques de haute volée, à la dimension de leurs productions en studio. « Holy Fire » , leur troisième album, a affirmé leur statut, leur permettant de tourner à travers le monde et d’être tête d’affiche des plus grands festivals.
Ils nous reviennent en pleine forme et avec toujours autant de fougue et d’imagination. La bande à Yannis Philippakis a cette fois choisi James Ford de Simian Mobile Disco, salué pour son travail de production avec Klaxons, Florence and The Machine ou Arctic Monkeys. Le groupe d’Oxford a d’ailleurs déménagé dans le sud de la France, à Saint Rémy de Provence, le temps d’un hiver pour travailler leur nouvel opus.
Et même si nous étions prévenus, car sorti quelques semaines auparavant, le single « What Went Down » nous met littéralement par terre d’entrée de jeu avec ses riffs violents et saturés à souhait, et son chant électrisant. Ces poulains sont devenus de véritables chevaux de guerre.
Après le tonitruant et heavy morceau titre, qui ouvre l’album avec force et énergie, Foals revient sur « Mountain At The Gates » à des rythmes plus familiers qui ont fait son succès, tout comme pour « Birch Tree » à la mélodie d’introduction quasi jumelle (et qui ferait presque penser à John Frusciante époque « Californication« ).
« Albatross » figure comme une pièce de choix sur l’album, avec son rythme entêtant et entraînant, la chanson s’étendant telles les ailes de l’oiseau à grande envergure. On se retrouverait presque surpris par les premieres secondes Kasabianesques de « Snake Oil« , qui fait écho à « Providence » de « Holy Fire » dans la recherche de sonorités nouvelles. Parlant d’écho, « Night Swimmers » sonne d’entrée comme une chute de « Total Life Forever« , leur deuxième effort, mais avec un final plus lourd, et en adéquation avec l’esprit de l’album.
La formation nous a habitué aux grands écarts et est capable d’alterner violence extrême et douceur intense, que l’on retrouve ici notamment sur « Give It All« , mais surtout sur le triptyque « London Thunder/Lonely Hunter/A Knife In The Ocean« , qui conclut l’album de façon magistrale. Ce dernier tiers nous gratifie, dans l’ordre, d’une des meilleures chansons pour accompagner vos jours de pluie de l’automne à venir, d’une chanson d’amour à la romantique lucidité (« Love is a gun in your hand » se lamente Yannis) ainsi qu’un fabuleux générique de fin au refrain à la mélancolique mélodie, qui nous met la boule dans la gorge et nous donne le frisson jusqu’à la dernière note.
C’est là toute la force du groupe, nous proposer un voyage, nous faire visiter leur domaine, leur univers. Essayer de nous toucher, de nous faire bondir, de nous émouvoir et nous faire partir. Loin.
Leur son signature garde une trace indélébile dans leur musique. Leur carrière a commencé avec des morceaux dansants, aux guitares aigües et aux rythmes joviaux. Pourtant, on se rappelle que déjà sur Antidotes en 2008, on trouvait des prémices de la direction que le groupe allait artistiquement exploiter, avec brio et la reconnaissance qu’il mérite aujourd’hui.
Au final, on retrouve Foals là où on les avait laissés, au sommet du Brit-Rock avec un album solide et équilibré, peut-être pas surprenant et moins marquant que le fut « Holy Fire« , « What Went Down » en est un parfait successeur, et nous prouve une fois de plus leur crédo : une constance dans la consistance. Qui peut se targuer aujourd’hui de jouir d’une telle discographie sans faille? Ce groupe, dans son style et sa perpetuelle recherche son/mélodie, inspire déjà et va en inspirer beaucoup d’autres, dans cette génération et celles à venir. Et personne ne s’en plaindra.
Retour aux affaires pour Foals qui revient avec un quatrième album à paraître avant la fin de l’été et un concert à Paris le 4 septembre.
C’est désormais officiel : Foals, Le groupe d’indie rock britannique, sortira What Went Down, son nouvel album, le 28 août et on peut même vous dévoiler le teaser du successeur de Holy Fire :
Ambiance oppressante pour un album que l’on annonce primitif, intense et parfois même douloureux. Pourtant, le groupe de Yannis Philippakis a enregistré ses nouvelles chansons dans un cadre idyllique de La Fabrique, studio grandiose situé tout près de Saint-Rémy et qui a déjà convaincu Morrissey et Nick Cave.
Foals a collaboré avec James Ford pour produire What Went Down.
le groupe se produira le 4 septembre 2015 au Cabaret Sauvage à Paris.
Après la révélation « Antidotes » en 2008, puis la confirmation « Total Life Forever » en 2010, dire que le 3ème album de Foals était attendu est un doux euphémisme. Et on peut affirmer sans crainte qu’avec ce « Holy Fire » , le quintet venu d’Oxford touche à la consécration.
Indice satisfaction : 85%
Dès les premières secondes de l’introduction, on sent une touche plus sombre, se différenciant des entrées en matière plus légères des deux opus précédents. En confiant la production à Flood et Alan Moulder, qui ont notamment collaboré avec Depeche Mode, The Smashing Pumpkins et Nine Inch Nails, Foals a su garder sa signature musicale, tout en y accordant une ambiance généralement plus grave, plus lourde et plus dense à la fois.
Passée la mise au point initiale, qui donne le ton de ce qui nous est réservé par la suite, les morceaux s’enchaînent en ne nous laissant que très peu de répit. On savoure donc le déjà bien connu « Inhaler » , qui fut servi en guise de teaser en fin d’année dernière, où le chanteur Yannis Philippakis, au timbre de voix habituellement suave, crie ici sa rage et son besoin d’espace.
Place ensuite au tubesque « My Number » , aux guitares funky et à la basse groovy qui, malgré des premières notes inquiétantes lors de la première écoute, est finalement d’une efficacité redoutable. Un morceau essentiel à la dynamique du disque. C’est dansant, entêtant et sonne comme une oasis de gaieté au milieu d’un cercle de noirceur.
Mais le meilleur est encore à venir. En effet, « Late Night » est la pièce maîtresse de l’album, véritable ode mélancolique, où le groupe nous délivre toute sa palette de couleurs musicales et nous donne envie de le suivre, là où il veut nous emmener.
« Stay » demande cette fois le chanteur.On n’a pas vraiment envie de le laisser, a-t-on envie de lui répondre. S’ensuivent notamment « Milk & Black Spiders » , qui marque les esprits avec son refrain aux sonorités à la fois indus et philharmonique, puis « Providence » , au rythme violent et faussement incontrôlé, se terminant dans un chaos electro rappelant les grandes heures des Chemical Brothers.
Le reste de l’album maintient le groupe dans sa ligne directrice et son idée. La thématique est respectée de bout en bout. C’est dark à souhait, c’est structuré et surtout complètement maîtrisé. C’est aussi un sacré message que la bande à Yannis a envoyé aux votants du Mercury Prize, récompensant chaque année le meilleur album au Royaume-Uni. Car Foals a encore élevé son niveau de jeu pour représenter désormais ce que le rock anglais peut nous donner de meilleur et finalement donner raison à tous ceux qui avaient adhéré à ce son si caractéristique et reconnaissable d’entre tous. Le nouveau fleuron du British Rock influence d’ailleurs déjà de nombreux nouveaux talents.
Oyé, oyé… London Grammar vient de dévoiler « Baby It’s You » ! Single rythmé et limpide, annonciateur d’un avenir (espérons-le) radieux !
Plus de trois ans après son opus « Truth Is A Beautiful Thing » (détails ici), London Grammar revient donc avec un tout nouveau morceau. Pas vraiment attendu mais franchement appréciable, « Baby It’s You » a été produit par le DJ britannique George FitzGerald (qui a notamment remixé Foals). Le résultat révèle d’ailleurs une coloration nettement plus electro. Avec laquelle la voix toujours aussi stellaire d’Hanna Reid s’amalgame particulièrement bien.
Moins introverti qu’à son habitude, le trio de Nottingham semble amorcer un virage. Sans renier son identité pour autant. De bon augure pour la suite !